Aux parents de multiplier les coups de fil, les courriers et les rendez-vous auprès du chef d’établissement, du rectorat, des médias… pour exiger le remplacement dès la première heure, surtout pour les absences annoncées à l’avance.
La situation est particulièrement dramatique dans le secondaire. D’après la Cour des comptes, ce serait près de 10 % des cours qui ne seraient pas assurés. On le voit sur le terrain. Si les parents ne mettent pas la pression, rien ne se passe, le remplacement n’a pas lieu. Depuis quatre ans, cette situation ne fait que s’aggraver. Les remplaçants titulaires ne sont pas assez nombreux. Quant aux professeurs d’un établissement, avec l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires et des effectifs par classe, ils ont de moins en mois de temps, sur la base du volontariat, pour assurer ces remplacements, observe Pascal Astruc, président de la FCPE en Haute-Garonne.
Certes, grâce au site Ouyapacours les parents ont, l’an demier, marqué des points. Le ministère de l’Education nationale est obligé de reconnaîtrele problème, avançant comme chiffre un taux de remplacement de seulement 19 % dans le secondaire pour les absences de courte durée, soit moins de deux semaines. En mars dernier, en réponse à la FCPE le, ministre Luc Chatel, a ainsi admis la légitimité de sa demande et a reconnu la nécessité d’améliorer le dispositif de remplacement. Pour cette rentrée, il a promis notamment de mobiliser les recteurs, de supprimer le délai de 15 jours avant qu’un établissement informe le rectorat d’une absence, de favoriser une plus grande mobilité géographique des titulaires remplaçants…
« Un cas médiatisé est traité dans les deux jours»
La FCPE attend les interlocuteurs par académie promis par le ministre et si rien ne bouge, elle ira devant le tribunal administratif faire valoir le droit des élèves et des parents …